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Titre(s) : Avez-vous, vraiment, besoin d'un psy ?
Auteur(s) : Wijnberg, Jeffrey 
dessins de Peter De Wit
[trad. de l'anglais par Assomption Vloerberg]

Type : texte imprimé, monographie
Traduction de : In het diepste van de ziel is niets te zien : provocatieve psychologie
Who needs a shrink ? : provocative psychology
Publication : Paris : InterÉditions, 2005
Impression : impr. en Belgique
Description matérielle : 161 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm

 

Sujet(s) : Psychothérapie -- Ouvrages humoristiques 
Indice(s) Dewey : 616.891 4 (22e éd.)
ISBN 2-10-048840-6 (br.) : 15 EUR

 

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Extrait du fil de discussion sur facebook : photo.php

 

Voici (enfin) un psychologue pour qui l'important n'est pas d'être, de se dire psychologue mais d'être thérapeute, c'est à dire efficacement, sans complexe et sans complications pseudo scientifique ou dogmatique ou interminable. Enfin un psychologue pour qui l'important est de "soigner" ... rapidement, et encore plus de montrer à ses patients qu'ils n'ont peut-être pas vraiment besoin de l'être (et que bien des petits soucis font partie de la vie, un point c'est tout). 
Franchement (c'est le maître mot de ce livre), je vous recommande de le lire; rien d'imbuvable, au contraire, de l'humour et sous des aspects de désinvolture et de provocation rien que du bon sens et du pragmatisme. Certes, quelques bases ou acceptations courantes de la psychologie ou psychanalyse vont prendre quelques secousses au passage mais cela se fait sans aller remuer outre-mesure et outre-tombe la poussière d'ossements de Freud, si vous voyez à qui je pense...

 

Rémy Verneuil : Voici un extrait qui a attiré mon attention et attisé mon intérêt quand je suis tombé sur ce livre :

"Un autre style de contact, complètement différent - et diamétralement opposé au concept d'assertivité - est l'évitement. Il existe des tas de gens et des situations si pénibles qu'il vaut mieux les fuir comme la peste. J'en citerai quelques exemples : les bandes de voyous agressifs, les anniversaires, les réceptions mondaines, les grincheux, les bistrots bruyants ou les voisins criards. L'idée qu'il faut s'affirmer est tellement ancrée dans les esprits que les gens croient faire preuve de faiblesse s'ils cherchent à éviter tous ces désagréments. Ils s'imaginent bien à tord, qu'il est très courageux de "montrer les dents malgré sa peur" ou de "foncer en avant, tête baissée".

A ceux de mes patients qui ont ce type de "problème", je recommande de choisir la fuite. J'insiste sur le fait que tout le monde a le droit de rayer de son agenda des gens ou des situations particulièrement désagréables. ce conseil s'apparente à quelque chose que les boxeurs pratiquent sans état d'âme : l'esquive. Au lieu d'attaquer tout le temps, il peut s'avérer plus payant pour eux d'éviter les poings de l'adversaire. Et courir est excellent pour la santé, si vous voyez ce que je veux dire. En bref, afficher une grande assurance, loin d'être la meilleure ou même l'unique attitude possible, n'est qu'une façon parmi beaucoup d'autres de naviguer dans la vie, l'esprit confiant."

p.59/60

 

Bon pas de chance, vous êtes tombés sur un des seuls mots un peu incompréhensible qui se trouvent dans ce livre : "asertivité".
Voilà la définition trouvé sur wikipédia :
"L’assertivité, ou avoir un comportement assertif, est la capacité à s’exprimer et à défendre ses droits sans empiéter sur ceux des autres. Elle correspond à une attitude de fermeté par rapport aux événements et à ce que l’on considère comme acceptable ou non, de façon à développer des relations plus harmonieuses.
L'assertivité, c'est tout à la fois la prise de conscience et l'affirmation de ses propres limites.
Plus subjectivement, l'assertivité peut être considérée comme l'art, lorsque l'on a un message difficile à exprimer, de le faire sans passivité mais aussi sans agressivité. C'est un juste milieu à trouver. Beaucoup de gens réagissent avec sub-assertivité ou au contraire avec agressivité lorsqu'ils sont contrariés. Dire les choses aussi souvent que possible avec simple assertivité, est un gage de réussite sociale. Ce qui ne veut pas dire que l'on peut tout-le-temps tout dire à n'importe qui. Dans certains cas, plutôt exceptionnels, il sera stratégique de savoir se taire.[réf. souhaitée] Cependant il y a des écoles de pensée, telles que l'honnêteté radicale qui prônent que l'on doit toujours dire ce que l'on a dans la tête."

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